• LA SANTE ILS S'EN FOUTENT!

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    Malgré les déserts médicaux, des milliers de médecins interdits d’exercer en France.


    Alors que des médecins sont désespérément recherchés dans certaines zones rurales

    en France, des milliers d’entre eux attendent toujours de pouvoir exercer dans le pays.

    Malgré les nombreux déserts médicaux, des médecins étrangers souhaitant exercer

    en France ne peuvent pas travailler.

    La raison ? Leurs dossiers sont toujours bloqués en commission de validation.

    Cette situation ubuesque est relatée par le site de RMC, ce vendredi 3 juin, et

    concernerait des milliers de médecins étrangers. Ces derniers ont tous obtenu leurs

    diplômes de médecine en dehors de l’Union européenne. Or, la loi santé de 2019 devait

    leur permettre d’exercer librement. Mais, leurs dossiers restent coincés en commission

    de validation au Centre national de gestion.

    Ils étaient ainsi plusieurs centaines à manifester devant le ministère de la Santé, cette

    semaine. Parmi eux, Abel Latif, qui a obtenu son diplôme de dentiste au Liban et a

    demandé à pouvoir exercer en France il y a plus d’un an. « J’ai complété mon dossier

    et il est endormi dans un tiroir. Je ne demande pas l’aumône, je demande mon droit.

    Avec les déserts médicaux, il y a une petite solution. Donnez le droit aux médecins

    étrangers d’y exercer, mais la solution, vous vous en foutez », a-t-il regretté auprès de

    nos confrères.


    3.000 dossiers à étudier

    Alors que les hôpitaux menacent de fermer leurs portes aux patients par manque de

    personnel, ces médecins étrangers se retrouvent donc au chômage forcé ou bien

    contraints d’enchaîner des contrats précaires dans des établissements hospitaliers,

    sous la surveillance d’un supérieur. Selon les syndicats, sur les 4.500 personnes qui ont

    déposé un dossier, il en reste 3.000 à étudier. Or, selon le décret, tout doit être fait avant la

    fin de l’année. Un délai qui paraît difficile à tenir. Contacté par RMC, le ministère de la

    Santé a assuré qu’il allait étudier toutes les voies possibles pour accélérer la procédure

    et débloquer les dossiers.

    LG


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