• "LES CITOYENS"

    Humour | Espace perso de christophe | Page 2

     

     

    La notion de service obligatoire liée au fameux engagement « citoyen » nous ramène

    aux heures les plus sombres de la Révolution française. 

    Ce nouvel esclavage a justifié l’insurrection Vendéenne et généré dans les esprits

    pervers des Jacobins le premier projet génocidaire, rien moins que cela !

    La notion même de service « citoyen » ne recouvre pas la seule corvée valorisée comme

    intégration au corps social, mais aussi un projet complémentaire d’endoctrinement

    renforçant  l’œuvre de l’enseignement obligatoire et de la propagande par médias

    subventionnés, il s’agit donc là d’un sévice public par excellence  dont l’externalité est

    l’auto-contrôle et la censure de celui qui ne s’autorise plus à penser. 

    Mieux, la constitution d’un corps social grégaire suppose qu’il soit fourni à l’individu

    (réduit à n’être défini que dans sa sujétion à l’État c’est-à-dire comme citoyen) non

    seulement un dépassement  par la soumission à une idéologie qui le transcende, mais

    aussi le paiement d’une dette par le corps et l’esprit à ceux qui incarnent la collectivité

    publique.

    Car comme il nous l’est seriné, laissés à nous-mêmes nous sommes de misérables

    individualistes. Nous devons donc rendre grâce à nos seigneurs pour la protection

    qu’ils nous assurent face à la guerre, la fin, la maladie, le racisme,

    le réchauffement climatique.

     

    Voila notre dette. Car tout ce qui nous protège résulte d’une construction qui nous est

    extérieure et qu’il serait dangereux de chercher à comprendre. C’est par la dissolution

    dans l’obligation sociale que nous émergeons de notre condition. Toujours selon ceux à

    qui nous devrions notre transcendance, mieux notre citoyenneté.

    Ainsi dès l’école élémentaire, l’entrée dans les dispositifs de servage se met en place

    au cours d’un parcours citoyen dont la vocation est l’acceptation du servage  sous forme

    d’une éducation aux médias et à l’information afin de poser les œillères

    « anticomplotistes », puis de transmettre par véritables imprégnation une culture du

    «développement durable », de lutte contre toutes les formes de discriminations dont

    les LGBT++phobies. Ceci se réalise en lieu avec le programme dit d’éducation morale et

    civique et est consacré par un rituel avec remise du « livret de citoyenneté ».

     

    Le refus d’adhésion à la corvée par objection  de conscience a toujours donné lieu à des

    peines alourdies voire une répression féroce pour celui qui est présenté comme traître au

    corps social. Cela a pu aller jusqu’à l’extermination physique des Chouans,

    l’emprisonnement pour insoumission, la désignation à la vindicte sociale comme c’est le

    cas actuellement pour ceux qui refusent la sujétion d’inoculation qui est une autre forme

    de servage par le corps.

    Greta Thunberg, égérie de la prise de conscience citoyenne, Jeanne d’Arc du service

    national universel voulu par Macron, s’engage d’ailleurs dans la lutte contre l’inégalité

    vaccinale à laquelle les volontaires civiques doivent répondre. Elle verse 100 000 € au

    système Covax pour « un accès équitable (mot piégé) aux vaccins des personnes les

    plus à risques ».

    On ne s’étonnera pas que l’encouragement au service civil ait pu passer dernièrement

    par l’enrôlement dans des « centres de vaccination » particulièrement en Autriche où la

    participation à l’expérimentation est obligatoire.

    D’ailleurs service civil et inoculations répondent aux mêmes mots d’ordres : la lutte

    contre l’individualisme, la haine de l’individu décitoyennisé, devenu sous-citoyen à

    emmerder pour le punir de vouloir exercer sa liberté individuelle de ne pas aller, de ne

    pas faire là où les hommes de l’État lui indiquent où aller et où faire au moyen de la

    pression sociale des adeptes de la religion citoyenne.

     

    Sous la Terreur jacobine, il aurait été dit que le ci-devant sous-citoyen retombait dans la

    superstition et la docilité. On dit aujourd’hui que le ci-devant sous-citoyen se coupe des

    liens sociaux, s’adonne à ses vices privés et tombe dans le complotisme.

    Car non-encadré, l’individu exerce sa liberté de penser et réalise ses propres choix sans

    sacrifier à la religion commune de la République et de la citoyenneté.

    Non-encadré car il fuit les liens qu’il aurait dû librement accepter, l’individu qui échappe

    au conditionnement social est psychiatrisé, car n’en doutons pas les  complotistes

    fichés et suivis sont passibles désormais de rééducation voire d’enfermement.

     

    Y.P


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