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Ukraine Russie, une affaire de gentils et de méchants.
Voici l'histoire du conflit russo-ukrainien comme on pourrait la raconter aux enfants.
Il était une fois, un pays très proche de la Russie. Si proche de la Russie, qu'il a
une frontière commune avec elle. Et tellement proche de la Russie que les Etats-Unis
ont une grosse envie d'y imposer leur influence. Ce pays, c'est l'Ukraine.
D'y imposer leur influence, parce que les Etats-Unis, ce sont les gentils. Et l'influence
des gentils, c'est bien! Pourquoi les gentils ? Parce que. Ce sont les gentils, et puis
c'est tout. Et la Russie, c'est la méchante. Pourquoi la méchante ? Parce que. C'est la
méchante, et puis c'est tout.
Tout commença en 2014 où les gentils Américains fomentent avec la complicité des
Européens – des gentils eux aussi- un coup d'état pour renverser le gouvernement
ukrainien de l'époque, et y mettre à sa place, une équipe de marionnettes à leur
solde. C'est la révolution de Maïdan. Ceci permettra aux gentils d'installer
tranquillement en Ukraine des laboratoires de recherche en manipulations génétiques
et élaboration d'armes bactériologiques. Les trafics d'êtres humains, femmes de
prostitution et enfants pour trafics de pédophilie et commerce de GPA, étant des
débouchés accessoires pour les élites gouvernantes des pays gentils.
Très vite, l'Ukraine se voit attribuée une réputation de pays paradis de la corruption.
Mais ce n'est pas grave, puisque cette corruption est encouragée, entretenue,
exploitée, par des gentils. Mais ce niveau de corruption devient un jour tellement
gênant pour le président issu de cette révolution Maïdan, que les gentils décident de
changer de marionnette en 2019, au cours d'une nouvelle élection bien bidonnée,
comme on sait le faire chez les gentils.
Les gentils vont chercher cette nouvelle marionnette dans une série télé ukrainienne à
succès, en la personne d'un comique qui fait montre d'un humour à la fois fin et
distingué, en jouant sur scène au piano avec sa bite. Le comique choisi se nomme
Zelensky. Cela permet au guignol de télé d'acquérir un titre de président et, bien entendu,
le statut de gentil qui va avec.
Accessoirement, le gentil Zelensky pourra se prévaloir au terme de 3 ans seulement de
présidence, d'un coquet patrimoine estimé à 350 millions de dollars, sous forme,
entre autres, de biens immobiliers un peu partout sur la planète. Bien entendu, ce
patrimoine sera acquis au prix de quelques manipulations financières et évasions
fiscales qui mettront le nom de Zelensky dans les tout premiers de la liste des
impliqués dans le scandale des Panama Papers. Mais ce n'est pas bien grave,
puisque c'est un gentil.
Manque de chance, tout le monde en Ukraine n'est pas ravi des conséquences de
la révolution Maïdan fomentée par les gentils. Notamment, la population ukrainienne
de l'est et du sud de l'Ukraine, particulièrement dans la région du Donbass, qui est
russophone et russophile. Evidemment, cette russophilie marquera cette population du
sceau infâme de population méchante. Et ça renâcle pas mal dans ce coin méchant
d'Ukraine. Ça renâcle même tellement qu'un accord finit par être signé à Minsk, en
Biélorussie, en 2015, qui devrait conférer au Donbass une certaine autonomie,
moyennant quoi les Ukrainiens russophones cesseraient d'être les parias de l'Ukraine
et devraient pouvoir vivre leurs spécificités culturelles sans se faire bombarder comme
ils l'ont été régulièrement entre 2014 et 2015.
Malheureusement pour les méchants du Donbass, les gentils du gouvernement
ukrainien n'ont jamais appliqué les accords qu'ils avaient signés à Minsk. Et le
gentil Zelensky a continué à bombarder joyeusement les villages des méchants civils du
Donbass, et à permettre à ses milices ouvertement nazies (milices Azov notamment) de
mener leurs exactions à l'égard de populations civiles désarmées.
Oui, Zelensky a, outre un gros appétit pour l'argent, des sympathies pour les nazis,
mais, en même temps, ce n'est pas trop grave, puisque c'est un gentil.
Le méchant Poutine a eu beau pendant des années dénoncer le non-respect des accords
de Minsk et ces persécutions aux dépens de populations qui lui sont plutôt proches et
situées juste derrière sa propre frontière, rien n'y a fait. Les gentils des gouvernements
européens et américain ont continué de regarder ailleurs pendant huit longues années.
Jusqu'au jour où, en février 2022, n'en pouvant plus de cette situation, le méchant
Poutine décide d'intervenir militairement. Ses armées vont très vite jusqu'à la capitale
ukrainienne Kiev, histoire de montrer qu'il pourrait conquérir toute l'Ukraine si tel
était son désir. Mais comme son objectif est ailleurs, il concentre son offensive sur le
Donbass qu'il entend libérer de l'oppression du gentil Zelensky.
Ce dernier se prend militairement raclées sur raclées et se tourne en panique vers les
autres gentils qui l'ont propulsé là où il est. « Donnez-moi du matériel, donnez-moi
du pognon, beaucoup de pognon ! »
Et les gentils européens lui répondent : « Bien sûr ! Voilà du matériel, et voilà du
pognon de nos contribuables qui sont ravis de t'aider. Et tu penses bien qu'ils ne
demandent que ça! Entre gentils, c'est bien naturel de s'entraider ! » Et ils ajoutent :
« Et on va punir la méchante Russie du méchant Poutine. On va confisquer ses
avoirs, on va l'empêcher de commercer avec le monde entier, et puis on va arrêter de
lui acheter du pétrole et du gaz ! On va anéantir l'économie de la méchante Russie ! Na ! »
Six mois plus tard, les gentils européens chouinent : « Ouinnnnn, on va manquer de
pétrole, on va manquer de gaz cet hiver ! Ça va affecter notre économie, installer la
pénurie, nous obliger à imposer le rationnement ! »
Et la méchante Russie voit sa monnaie se porter comme jamais. Elle n'est pas endettée,
ses revenus commerciaux n'ont jamais été aussi haut, son pétrole et son gaz se
vendent très bien partout ailleurs sur la planète. Le méchant Poutine est en train
d'asseoir son autorité sur les provinces de l'est de l'Ukraine où les populations sont en
liesse quand elles accueillent l'armée russe, rappelant ainsi l'accueil que réservaient
les Normands aux GI américains en août 1944.
Pour le gentil Zelensky en revanche, ça commence à sentir le roussi. Ses armées
battent en retraite un peu partout, les désertions se multiplient. Il est obligé de
mobiliser des hommes de plus en plus jeunes et de moins en moins formés.
La population civile ukrainienne commence à comprendre la folie dans laquelle leur
gentil président est en train de la mener. Ce gentil président se voit maintenant
cerné par des « traîtres » qui veulent sa peau. Des procureurs, juges, hauts
fonctionnaires sont licenciés par dizaines, des membres de l'Etat-major des armées
sont arrêtés, des attentats sur sa personne sont déjoués in extremis.
En complète panique, il dénonce aussi des projetsd'attentat en provenance du camp occidental !
Probablement de gentils qui trouvent que leur
marionnette est aujourd'hui en obsolescence
prématurée et qu'il est peut-être temps de lui trouver un remplaçant ?
Bref, le camp des gentils est en train de se prendre une tôle historique :
tôle militaire, tôle économique, tôle géopolitique. Et c'est le camp des méchants qui la lui
met.
C'est trop inzuste !!
S.P.
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