• PROJET GENOCIDAIRE

    D'un 14 juillet à l'autre, par Chantal Montellier | Blog de Paul Jorion

     

    La notion de service obligatoire liée au fameux engagement « citoyen » nous ramène aux

    heures les plus sombres de la Révolution française.  Ce nouvel esclavage a justifié

    l’insurrection Vendéenne et généré dans les esprits pervers des Jacobins le premier

    projet génocidaire, rien moins que cela !

    La notion même de service « citoyen » ne recouvre pas la seule corvée valorisée comme

    intégration au corps social, mais aussi un projet complémentaire d’endoctrinement

    renforçant  l’œuvre de l’enseignement obligatoire et de la propagande par médias

    subventionnés, il s’agit donc là d’un sévice public par excellence  dont l’externalité est

    l’auto-contrôle et la censure de celui qui ne s’autorise plus à penser.

    Mieux, la constitution d’un corps social grégaire suppose qu’il soit fourni à l’individu

    (réduit à n’être défini que dans sa sujétion à l’État c’est-à-dire comme citoyen) non

    seulement un dépassement  par la soumission à une idéologie qui le transcende, mais

    aussi le paiement d’une dette par le corps et l’esprit à ceux qui incarnent la collectivité

    publique.

    Car comme il nous l’est seriné, laissés à nous-mêmes nous sommes de misérables

    individualistes. Nous devons donc rendre grâce à nos seigneurs pour la protection qu’ils

    nous assurent face à la guerre, la fin, la maladie, le racisme, le réchauffement climatique.

    Voila notre dette. Car tout ce qui nous protège résulte d’une construction qui nous est

    extérieure et qu’il serait dangereux de chercher à comprendre. C’est par la dissolution

    dans l’obligation sociale que nous émergeons de notre condition. Toujours selon ceux à

    qui nous devrions notre transcendance, mieux notre citoyenneté.

    Ainsi dès l’école élémentaire, l’entrée dans les dispositifs de servage se met en place

    au cours d’un parcours citoyen dont la vocation est l’acceptation du servage  sous forme

    d’une éducation aux médias et à l’information afin de poser les œillères

    « anticomplotistes », puis de transmettre par véritables imprégnation une culture du

    «développement durable », de lutte contre toutes les formes de discriminations dont

    les LGBT++phobies. Ceci se réalise en lieu avec le programme dit d’éducation morale et

    civique et est consacré par un rituel avec remise du « livret de citoyenneté ».


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