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SELON LES SAISONS
En somme, dès que les températures montent, la panique s’installe dans le pays et denouvelles interventions étatiques liberticides se multiplient. De façon très éclairante,
on pressent déjà que lorsque les températures chuteront dès l’automne prochain, il en
ira de même : l’État, ultra-pas-préparé du tout à constater qu’il peut parfois faire froid en
hiver, agitera tous ses factotums pour nous expliquer comment nous réchauffer et
pourquoi sortir est dangereux (on choppe des virus et le sol peut être glissant).
Il conviendra donc de rester chez soi et … de reporter un masque pour se protéger del’une ou l’autre pestilence pulmonaire du moment. Ceci n’est pas une exagération :
les autorités allemandes sont déjà sur la brèche et envisagent (en plein cagnard) que
l’obligation de porter un masque pourrait revenir de façon saisonnière afin d’endiguer
différentes infections respiratoires.
L’excuse sanitaire devient alors la porte d’entrée à tous les délires liberticides : tropchaud, trop froid, trop venté, vos droits de vous rassembler, de vous déplacer, de
manifester disparaissent. Trop frais, trop humide, trop ceci ou trop cela ? Vous devrez
porter des masques, vous devrez vous faire picouser avec l’une ou l’autre potion
miraculeuse d’une industrie qui semble s’affranchir de plus en plus vite de toutes les
précautions pourtant indispensables à garantir qu’on ne fait pas plus de mal que de bien.
Le risque étant interdit, la responsabilité est abolie. Les citoyens ne sont plus que destroupeaux d’enfants, de mineurs isolés que seule la solvabilité financière sauve d’un
enfermement total (et pour combien de temps ?).
Manifestement, l’autoroute de la servitude part de l’hôpital public.
Et grâce à la volonté farouche d’une petite minorité active, vocale, qui désire ardemmentces politiques idiotes et néfastes, ces réductions de liberté ne disparaissent jamais
lorsque s’achèvent les événements qui les ont motivées. Le pays reste ainsi coincé en
état d’urgence (terroriste, sanitaire), et seuls des mouvements de foules violents, lorsque
les politiciens sentent leur propre couenne en jeu, permettent d’envisager le recul de
l’impitoyable écrasement étatique.
Or, comme il n’y a plus aucun de ces mouvements, ce pays est foutu.
Par H
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