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    L'Ukraine tiraillée entre les Russes et les Américains

    Pourquoi Poutine a-t-il envahi l'Ukraine ?


    La réponse découle des événements historiques qui ont suivi le coup d'état du Maidan

    fomenté par les forces les plus agressives de l’OTAN sous direction US, alliées aux forces

    politiques nationalistes anti russes voire néonazis ukrainiennes.


    En réponse à la politique anti russophone, les habitants du Donbass firent sécession à

    quoi le gouvernement pro occidental de Porotchenko répliqua par des bombardements

    aveugles sur des populations terrorisées, pendant des années.


    La Russie proposa un compromis, parrainé par l’Allemagne et la France, destiné à mettre

    fin aux hostilités. Mais sous la pression US, la partie ukrainienne saborda ce qui fut

    élaboré sous le nom d'accords de Minsk que les deux parrains franco-allemands, soumis

    aux militaristes US, ne défendirent plus.


    L’arrière plan de cette guerre civile fratricide c'est la possibilité pour l’OTAN d'installer

    des missiles à courte portée à 5 mn de Moscou, un peu comme si Cuba à 500km des

    côtes de Floride menaçait les USA par des missiles russes


    La nouvelle doctrine US de la première frappe gagnante, est conçue au contraire pour

    être utilisée. En l’occurrence contre le concurrent russe qui refuse un monde unipolaire

    dominé par les Américains.


    Pour parvenir à leur fin, leur complex militaro industrie l’a conçu des bombes nucléaires à

    faible charge, destinées à être utilisées en première frappe, avec un minimum de dégâts

    collatéraux.

    Différence avec la dissuasion : un bombardement de missiles atomiques « miniatures »

    depuis la frontière côté ukrainien atteint Moscou en 5mn et annihile totalement les

    capacités de riposte russes, en détruisant le centre de commandement, le cœur de la

    défense, et c'en est fini de la Russie comme état indépendant. Et cela de façon limitée

    sans risque que les radiations n’atteignent le lanceur.


    L’otan vainqueur de la guerre froide est en train de perdre la guerre économique


    L’OTAN en plein déclin économique craint la fin de la domination du dollar et de l’euro :

    le dollar a perdu sa valeur or depuis la fin de l’indexation sur le métal précieux et l’euro a

    perdu 50% de sa valeur par rapport au dollar.


    D'où ses croisades hypocrites au nom des droits de l’homme et autres prétextes


    Après 1991 quand la nouvelle Russie émergea des décombres de l’URSS défaite au

    terme d'une guerre froide gagnée par les forces occidentales, elle ne fut pas assez forte

    pour contenir les appétits de marchés et de matières premières et s'opposer à la

    domination du pétro-dollar responsable de l’inflation mondiale.


    Aussi l’impérialisme occidental se livra-t-il à une orgie de bombardements en tapis de

    bombes et massacres de masses terrestres sur la Serbie d'abord, puis en Irak et la Libye

    pour briser leur résistance à la domination du dollar.


    Les guerres de l’otan sont des guerres pour les marchés : pétrole, gaz, terres rares,

    céréales, etc.


    Cette époque est révolue, les concurrents ont les épaules plus larges. Mais l’impérialisme

    occidental s'accroche au prix d'une guerre généralisée en en Europe : les Européens

    tirant les marrons du feu pour les Américains, en se tirant une balle dans le pied à cause

    des sanctions qui les pénalisent.


    La guerre que l’OTAN mène contre la Russie vise donc deux objectifs :


    supprimer un concurrent militaire redoutable, la Russie, partenaire d'un autre concurrent

    économique encore plus dangereux à terme, la Chine.


     la guerre idéologique anti russe


    tir de barrage médiatique


    Les médias mainstream agitent la menace Poutine accusé d'attaquer le pouvoir d'achat

    des peuples occidentaux, pour leur faire payer en douce la double note (inflation et dette)

    causée par les politiques ultra libérales mises en œuvre dans le monde occidental

    (déréglementations et QE).


        A noter la disproportion dans l’indignation des mass médias qui minimisèrent voire

    éludèrent les innombrables crimes de l’impérialisme américain (Vietnam, Serbie, Irak,

    Libye, etc.) vis-à-vis du traitement médiatique infligé à la Russie !


    Tout le monde sait que les Russes ont été contraints d'intervenir contre l’agression

    permanente du Donbass et pour prévenir l’invasion imminente de l’armée ukrainienne de

    cette province russophone martyrisée. Ce qui en dit long sur la liberté d'expression dans

    notre pays, aligné sur les intérêts de impérialisme US aux dépens des nôtres, pour qu'il

    faille donner des gages à l’idéologie dominante pour être crédible !

     


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  • Entretien des cimetières : tout ce qu'il faut savoir

     

    Cimetières


    il faut protéger la liberté de conscience !


    « Nos cimetières vont disparaître, les jeunes préfèrent la crémation. »


    -C’est mon cas sauf la jeunesse et j’emmerde autant les vautours

    croque-mort que les archéologues d’après demain. Se faire enterrer,

    finalement c’est risquer de finir dans un musée. C’est indécent.


    Il faut avoir géré un deuil, avoir eu affaire aux vautours de la mort, avoir

    subi leurs pressions (je ne parle pas de bière)


    (enfin si tout de même un peu),


    leur chantage à l’émotion, aux regrets, aux remords, à la mauvaise

    conscience, pour vous refiler, d’un air compassé, les options les plus

    onéreuses sur le cercueil :


    Chêne, bois exotique, poignées, coussins, dentelles, croix et autres

    amulettes...


    Tous les moyens sont bons pour transmuter votre affliction en pognon.


    Même le crédit.


    Il faut réellement avoir vécu cela pour comprendre pleinement le scandale

    sociétal de la mort.


    Le consumérisme vos poursuit jusque dans le deuil, la peine, le chagrin, la

    mort et la tombe.

    RM


    R.I.P Eric & Cindy décédés  le 8.03.2003 à l'âge de 22 ans notre fils et

    sa compagne.


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  •                                                                                         

     

    Les périodes de troubles sont des moments dans lesquels s’élaborent, secrètement, de

    grandes choses. Les fourmillements sociaux en témoignent. Au-delà ou en deçà des

    institutions officielles, il y a lieu d’être attentif à un grouillement s’exprimant en

    mezzo vocce dans lequel tente de se dire et de se vivre une authentique transfiguration de

    la vie en société. Il est, d’ailleurs, intéressant de noter que celle-ci a toujours un aspect

    apocalyptique. Ne l’oublions pas, en son sens étymologique, l’apocalypse est, tout

    simplement, une révélation. Révélation de ce qui est en train de cesser et, en même temps,

    de ce qui est en train de naître.


    Il est non moins intéressant de relever que de quelque nom qu’on la nomme, cette attitude

    prédatrice est, toujours, le fait de ceux qui sont établis, générations de vieux vis-à-vis de

    celles qui arrivent. Celles-là s’emploient à brider une énergie juvénile leur paraissant

    dangereuse.


    Parmi les nombreux exemples historiques en ce sens, on peut relever l’analyse

    d’Emmanuel Le Roy-Ladurie à propos de « l’aiguillette ».

    Expression amusante qui désignait le nœud castrateur qui pourrait brider la zone

    génitale, si un sort leur était jeté durant le mariage. Il s’agissait là, bien entendu, d’une

    menace fantasmatique en direction des jeunes couples menacés d’impuissance ou

    d’infertilité. Menace agitée pour mettre au pas leur passion juvénile et les faire rentrer

    dans le rang .

    Dans le même ordre d’idées, Jacques Le Goff rappelle que pour empêcher la jeunesse

    estudiantine, « milieu remuant, génératrice de délits de mœurs… de tapage, ivresse,

    chants, chahuts », les sergents royaux, policiers de l’époque utilisent de tous les moyens

    en leur pouvoir pour brider des pratiques allant contre l’ordre bourgeois. D’où la

    sécession de cette jeunesse, quittant la colline Ste Geneviève pour d’autres lieux où elle

    puisse exprimer sa vitalité tout à la fois intellectuelle et existentielle.

    On pourrait trouver de multiples exemples en ce sens. Il s’agit là d’une véritable structure

    anthropologique, c’est-à-dire une constante de l’histoire humaine. Exemples qui éclairent

    l’attitude contemporaine de ceux qu’il est convenu d’appeler les Boomers.

    Une génération en son temps, les années 68, contestataire et devenue de nos jours on ne

    peut plus conformiste. C’est elle qui, en position de pouvoir a mis en place toutes les

    règles d’hygiénisme aboutissant au totalitarisme que l’on sait.

    Ces Boomers jouent en fait au « Père Fouettard » bridant les enfants turbulents.

    Covidisme, canicularisme, controlisme, anxiogénisme etc. on pourrait multiplier les

    néologismes de même ordre dont le dénominateur commun est le « nouement de

    l’aiguillette ». C’est-à-dire châtrer voire conduire à la mort une jeunesse considérée

    comme dépravée. Conserver la vie nue, débarrassée de tout ce qui en fait la richesse

    sociétale conduit à la mort. Le nombre de tentatives de suicides d’enfants et de jeunes en

    témoigne, la caste des vieux au pouvoir n’a que faire des effets délétères de son

    fantasme hygiéniste. De surcroît, histrions qu’ils sont, ils savent le théâtraliser.

     

    A.D


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    Comme disait Napoléon, un croquis vaut mieux qu’un long discours.....

    Preuves des collusions criminelles, de la gabegie, et de la mise en danger de la vie

    d’autrui :
    Philippe Béchade : « En 2 ans, la France a cramé l’équivalent de 100 hôpitaux en tests

    PCR à la con, reconnus non fiables par la CDC et retirés du marché aux États Unis .

    C’est un gaspillage d’argent sans précédent mais c’est assumé: un outil permettant

    d’apeurer les plus naïfs, d’asservir les autres » ! Le Dr Gérard Delépine rappelle qu’un

    test PCR positif est faux dans 97 % des cas (« Cela a été démontré scientifiquement et

    reconnu par la justice portugaise »). Il convient donc de diviser le chiffre communiqué

    de 206.000 par 30 (0,03 % réels), ce qui fait 6.180 cas ! Le seuil épidémique réel étant de

    150/170 cas pour 100.000 habitants, le seuil d’alerte est donc au-dessus de 100.000 cas

    réels, et certainement pas 6.180 ! Dr Gérard Delépine : « Dans la semaine du 20 au 26 juin

    2022 le réseau sentinelle ne recensait que 52 malades/100.000 habitants bien

    au-dessous du seuil d’alerte reconnu pour la « gris peu » (mot censuré)

    (173 cas pour 100.000 habitants) et celui de la diarrhée aiguë par gastro-entérite

    (194 cas pour 100.000 habitants) ».


    Le Prix Nobel de Médecine 2018, Pr Tasuku Honjo, déclare au sujet de l’Ivermectine :

    « Du point de vue de la population, ce médicament est parfait. Il est efficace et bon

    marché. Mais aucun groupe pharmaceutique ne se lance, tout simplement parce que ce

    n’est pas rentable… ». Pour le Monde de Davos, et de la mafia mondialiste des

    Soros, Schwab et Gates, aussi Macron, c’est donc illégal.

    AD


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  • Épinglé sur sidi bel abbes

     

    IL ÉTAIT UNE FOIS EN ALGÉRIE… IL Y A CINQUANTE ANS

    Capitaine, commandant une compagnie de la 13ème D.B.L.E. et responsable du

    poste de Seïar, situé dans un coin perdu des Aurès-Nementcha, tout près des

    premières dunes de sable du Sahara, à la sortie de la sinistre vallée venant de

    l’oued El Arab ; poste superbe, construit au carré, à la saharienne, avec de grands

    murs d’enceinte comportant des créneaux et tours d’angle à étage, avec vue

    imprenable sur le djebel.

    Pour bien comprendre la suite de l'histoire, sachez que le logement du chef est situé  au premier étage de la tour d'angle avec accès par échelle, retirée dès la  montée réalisée. Sachez aussi que la chambre, plutôt la case, est sans confort ;  une natte pour dormir, une couverture, une cantine réglementaire comme armoire,  meublent l'endroit. Sur la cantine, une vieille lampe électrique, interdite d'usage la  nuit, sauf cas exceptionnel.
    Pourquoi cette entrée en matière ? Suivez bien, voici un événement vrai,
      tout simple, vécu dans un poste où vivent 200 personnes. Il se termine en farce  amusante, mais aurait pu avoir une fin plus dramatique. Depuis quelques  mois déjà, nos légionnaires privés d'amour, privés de femmes, dans une région  éloignée de tout, commencent à souffrir de la chaleur, des moustiques mais aussi  de la privation ressentie cruellement de l'acte naturel qui procure, chacun le sait  (je suppose) un plaisir paradisiaque apprécié de tout. En effet, ne soyons pas  hypocrite, la majorité des hommes « bien équipés et reconnus comme tels »  aspirent à faire le voyage…et pourquoi pas en faire plusieurs !
    Enfin, il arrive ce BMC tant attendu. On en parlait depuis bien longtemps et si
     souvent. Et oui, ce n'est pas un rêve, c'est bien la réalité, il arrive aujourd'hui. Il  sera en place sous peu. Dans la poussière, sous un soleil brûlant, sur une  piste défoncée, caillouteuse, au détour d'amoncellements de rochers en  équilibre instable, il avance, bien escorté, bien protégé. Vous pensez, une  cargaison si précieuse, prémisse de la vie du bonheur, de sensations,  d'émotions…ça se protège, tout comme l'or que l'on transporte à la banque de  France. Il y a là matière du plus grand soin, de la plus grande attention.
    Enfin, dans le poste c'est l'extase…elles sont bien arrivées, toutes souriantes.

    Qu'elles sont belles ! jeunes et moins jeunes, brunes, blondes, rouquines, à la
     peau de couleur noire, blanche, jaune… elles sont là, grandes, boulottes,  maigrelettes, petites…oui elles sont là en chair et en os, visibles, bientôt palpables ;  il y en a dix. Voyez ! pour tous les goûts. Déjà elles sont désirées, même si elles  ne sont pas toutes belles. Quand on a faim, c'est vrai, elles sont vraiment toutes  belles, alors…
    Vite, dans le poste on s'organise. Le sergent fourrier, le sous-officier
      responsable du foyer, l'infirmier, l'Officier chargé de l'opération (c'est le popotier)  et aussi le Toubib. Ce dernier n'a-t-il pas la très lourde charge, le privilège aussi, le  veinard…de les « découvrir » le premier, et d'inspecter la qualité d'un produit  qui doit être consommable sans aucun risque ? Vite, tout le monde s'y met, c'est  une superbe mission. Une belle mission, l'homme au service de l'homme pour  retrouver la femme !
    Tout est prévu. Deux salles sont équipées de toiles de tente comme cloison de
     séparation et des nattes aux couleurs vives serviront de litières. Dans chaque  alvéole, une cuvette, un broc avec de l'eau, une éponge, un cendrier à la demande.   Les pièces sont un peu petites, ça manquera d'intimité mais nous sommes en guerre !
    Elles seront cinq par pièce. Excellent pour l'émulation ! pour l'ambiance…

    Déjà se forme une file d'attente importante, « une queue » d'hommes assoiffés en
      mal d'amour et impatients d'attaquer avec fougue, un ennemi qu'ils adorent… en  espérant un assaut final digne d'un feu d'artifice…
    Les tickets de passage se vendent à la vitesse grand V…pas de crédit, monnaie
     sonnante, pour un, deux, voire trois petits papiers, pour les plus grands gourmands.  Dans leur esprit il faut rattraper le temps perdu (pourtant qui ne se rattrape jamais).
    Ils sont prêts pour la bataille ! Mais un dernier obstacle est à franchir. L'infirmier
      sans pitié, pommade spéciale en main qui badigeonne avec grand sérieux, tout  instrument prêt à sortir vainqueur d'un affrontement qui ne mettra pas en péril  sa santé…Et maintenant va pour l'estocade ! C'est le moment !
    Tout se passe bien…aussi nous n'oublions pas une pièce maîtresse de la
      scène. C'est nécessaire. Elle est « la chef », la Mère qui n'a rien de commun   avec « la Mère Supérieure » d'un couvent de bonnes sœurs ! Elle est là,  présente, assure parfaitement son rôle. En permanence son rôle. En permanence,  elle veille !
    Le physique de Simone, c'est son prénom, est imposant. Sa ligne ferait pâlir
     de jalousie et d'envie Charles Rigoulot qui pesait déjà 125 kilos.
    Petite, râblée, des bras comme des jambons, des cuisses certainement à la
      hauteur d'une vachette landaise, une taille égale au bibendum Michelin, elle  est vraiment imposante. Nul ne peut l'ignorer…ne pas la voir.
    Avec ça, une tête toute petite, une bouche aux lèvres grosses comme des bananes
      à cochons, des yeux plissés inquisiteurs, une trogne masculine qui ferait peur aux  petits enfants. Les cheveux raides comme des baguettes.
    Simone semble gentille avec ses filles…Elle surveille comme une mère poule le
      fait avec ses petits poussins. Elle est imposante et commande d'une voix grave,  caverneuse, et cela se constate, elle obtient d'excellents résultats auprès de ses  filles qui font bloc avec elle. C'est l'esprit de « corps ». Simone ne couche pas.   Elle est la Reine respectée, les autres travaillent pour elle. Cela se voit, dans le  passé elle a sûrement travaillé dur pour arriver à ce poste. Que d'heures  d'avion…pour aujourd'hui être en si belle position. En aura-t-elle fait des heureux  sur cette terre cette chère Simone…
    Et tout va bien dans le poste de Seïar. Durant trois jours, que de bonheur
       gagné par ces combattants dont la vaillance a été prouvée par un chiffre  de fréquentation presque inespéré… Très beau, très bon bilan… notre Simone  est contente, le gérant du foyer aussi. Pourquoi pas le capitaine ?
    Certains de ces guerriers féroces sont sur les genoux, mais si totalement
     heureux ! Déjà quelques uns expriment le regret de voir si vite s'arrêter cette  merveilleuse croisade du renouveau sexuel !
    Les filles sont ravies, les hommes se sont bien comportés. Radieuses elles sont
      fières d'avoir bien travaillé. La meilleure d'entre elles comptabilise 70 combats,  en deux jours. Le troisième jour elle s'est reposée en compagnie d'un beau  sous-officier devenu fou amoureux, devenu son protecteur…
    Oui elles ont bien œuvré. Pour certaines, elles ont utilisé machinalement
      l'éponge, rempli les cendriers et aussi consommé quelques friandises  (sans arrêter de travailler), offertes par les plus généreux de leurs admirateurs,  gage de ces derniers d'une grande reconnaissance et d'un grand savoir vivre.  C'est ça aussi le Légionnaire.
    Elles ont été très à la hauteur. Dans l'amour donné, dans l'abandon de leur
      corps, elles sont devenues de beaux souvenirs pour longtemps. « Olga c'est la  meilleure » dit Jean… « Sonia la plus sexy » dit Helmut… « non, dit Igor,  la plus expérimentée, c'est bien Zita (trois fois de suite), une merveille ! »  « Et aussi Nina, quelle souplesse, une vraie voltigeuse de trapèze ».  « Que dire de la chinoise aux yeux si bridés qu'elle parait dormir…mais dont  le coup de rein n'a pas d'égal…» « Et la toute petite Eugénie dont le travail est si  varié ! » « Ne parlons pas, dit Hugues, de la grande noire prénommée  Victoire dont les gloussements lui ont rappelé les cris d'animaux sauvages des  grandes forêts africaines. Passons sur la minuscule Mélissa entièrement rasée,  au point que Karl en porte les marques profondes…» Que de souvenirs ! Que  de bons souvenirs !
    Ah que tout ça est bon ! Épuisé d'amour, le personnel a retrouvé le moral, le
     voilà prêt à de nouveaux combats plus dangereux.
    Demain, tristes, ces hommes assisteront au départ d'une bien-aimée de quelques
      minutes, voire quelques heures. Dans ces étreintes fugaces, peut-être  auront-ils revécu le souvenir de temps passés auprès d'une belle…c'est là  leur secret…et la roue tourne !
    Pas si vite, la nuit du dernier soir est là. Chacun est à son poste. Seïar a
      connu une belle journée, sans problème. Le capitaine est content et vers  22 heures, il grimpe par son échelle mobile après avoir partagé le verre de  l'amitié avec quelques cadres, dont les chefs de section. C'est dans le noir qu'il se   retrouve au premier étage de sa tour. Vite, plus de chemise, plus de short…tout nu  il s'allonge sur la natte, heureux de prendre à bras le corps le sommeil récupérateur.
    Quelle affreuse impression…Une méduse sans forme s'abat sur son corps…
     140 kilos peut-être s'écrasent, envahissent toute sa personne…Non, en prend  possession ! Un tas de chair, de graisse, se propulse, écrase son corps, se  cale telle une pieuvre aux mille bras, aux mille ventouses pire que la méduse  citée), qui cherchent en lui les points les plus vulnérables et les excitent, cela se  devine, avec adresse, en « connaisseur ».
    Et le combat commence. Il lutte, se dégage, pas question de répondre à cette
     volupté agressive. Réaction répulsive et colère lui donnent des forces. Il se  libère brutalement, toujours dans le noir, abaisse l'échelle et pousse l'intruse vers  l'extérieur, la force à descendre sans pitié, avec rage. Manquant de considérations  peut-être, le capitaine, peu fair-play, secoue l'échelle, le paquet volumineux  tombe. Quel scandale…vite infirmier au travail… Pauvre Simone ! Merci messieurs  les officiers du bon tour…mais c'est manqué ! La réputation du chef n'en a pas  souffert, sa vertu non plus.
    50 ans après, peut-il regretter de n'avoir pas goûté aux charmes de Simone
     qui s'offrait si généreusement, peut-être en remerciement du séjour très réussi pour  elle et toute son équipe ; pourquoi pas venue chercher une émotion particulière  dans les bras du beau et solide garçon qu'il était alors ?  (allez savoir ce qui se passe dans la tête des femmes)…
    Pardon madame Simone du crime de lèse-majesté commis envers votre
      personne très respectable car il n'y a pas de sots et mauvais métiers.  Il espère que votre blessure morale, votre déception n'auront pas été plus  graves que votre blessure à la cheville, aujourd'hui vieux souvenir et bien guérie.  Et le jour s'est levé. Tristes sont les légionnaires de la compagnie ;  tous accompagnent des yeux ce convoi qui s'éloigne vers d'autres cieux, vers  d'autres hommes.
    Bonne route Simone, bonne route filles si dévouées à la cause des hommes, pour
      leur offrir un bonheur fugace. Bonne route car vous aussi vous vous trouvez dans  l'enfer, dans le risque de cette guerre…C'est pour eux que vous encourez sur  cette piste un danger toujours latent. Piste sur laquelle 8 de nos courageux  légionnaires sont tombés il y a quelques semaines.
    Bon voyage…voyez, personne ne vous a oublié…c'est bien loin, mais vous
      appartenez à mes souvenirs, à nos souvenirs.
    Pour cela, merci.

    Robert T
    Commandeur de la Légion d'Honneur
     


     

     

     

     

     


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